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 « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell

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Bloody Mary
Alexander G. Blundell
Alexander G. Blundell
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Date de mort : 25/04/2014
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MessageSujet: « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell   « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell EmptyVen 25 Avr - 9:20


Alexander G. Blundell
« On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver qu'avec un mot gentil tout seul. » - Al Capone

Quelques informations
NOM : Blundell ✝️ PRENOM(s) : Alexander Gadriel ✝️ ÂGE : 35 ans ✝️ DATE DE MORT : 13 janvier 1930 ✝️ ORIGINE : Américaine ✝️ ORIENTATION : Hétérosexuel ✝️ GROUPE : Bloody Mary ✝️ AVATAR : Joe Manganiello


Causes de ma mort
Le jour de ma mort ? C'était une sale journée. Celle qui commence en vous explosant l'orteil contre le pied du lit, en vous cognant au placard grand ouvert de la cuisine, en vous brulant avec le café, en vous ramassant lamentablement dans la salle de bain. Bref. Une journée bien merdique en somme. Mais au moins, j'ai eu la "chance" de mourir rapidement, parce que dans le secteur où je baignais à l'époque, certains avaient connu bien pire...

Je m'en souviens comme si c'était hier. Pour une fois, je n'avais rien demandé à personne, j'allais juste voir le grand patron avec quelques amis, il nous avait appelé pour organiser un gros coup, sous la demande du grand chef Al Capone paraissait-il. Je pouvais pas passer à côté de ça en somme. J'avoue que parfois, il m'arrive de regretter un peu de ne pas m'être rangé plutôt. A vrai dire, cela faisait plusieurs mois que je songeais à me contenter de tenir un bar et à ralentir sur la gâchette, pour le bien de la famille, vous savez.

C'était ce à quoi je pensais dans la voiture, sur le paisible chemin du travail, quand ma tête est venue heurter violemment la vitre à travers laquelle je regardais. A partir de cet instant, tout s'est passé très vite. J'étais encore à moitié dans les vapes quand ces trous du cul qui nous avaient percuté ont commencé à nous tirer dessus. Ils venaient du gang rival de Bugs Moran - un beau salopard lui aussi. J'ai jamais su pourquoi nous, mais il faut dire que j'ai pas cherché à savoir sur le moment non plus. Je pissais le sang de la tête et je voyais tout flou, mais j'avais encore assez de force pour m'énerver après ces connards dehors. Alors en même temps que deux autres potes encore en vie, je me suis sorti de la voiture, malgré le fait que mon corps tout entier semblait peser 3 tonnes, que je voyais double (ce qui rendait ces salopards encore plus moches) et qu'une force invisible semblait me comprimer le crâne dans la vilaine intention de faire de mon cerveau un bon petit smoothie. Néanmoins, l'adrénaline fut plus forte que la douleur, et j'ai eu le loisir de plomber ces beaux connards avec joie comme ils le méritaient, sans chercher à comprendre. Après tout, c'était eux ou nous : la dure loi de la ville d'Al Capone dans sa parfaite illustration.

Et puis il y a eu le débarquement des trous du culs numéro 2. Ces rabats-joies de fédéraux, qui avaient été sacrément rapide (pour une fois), étaient pas d'humeur à réfléchir eux non plus visiblement, et ils ont ouvert le feu sur tout ce qui semblait pouvoir leur tirer dessus, moi compris. Grâce à mes quelques neurones encore en vie, j'ai quand même eu le réflexe de me jeter à couvert, en me ramassant un peu comme dans la salle de bain un peu plus tôt.

Alors ils nous ont tous aligné - du moins les survivants -, et ils ont commencé à s'énerver parce qu'on mettait le bazar partout où on passait (mais bon, je me jugeais carrément pas responsable, je n'étais qu'un honnête citoyen victimisé moi dans l'affaire hein), et puis Walter, un sacré pote qui avait pas froid aux yeux, a voulu faire son malin. Il l'a payé de deux coups de revolver dans la poitrine. Et tout s'est acceléré.

Je comprenais rien à ce qui se passait, un putin de tambour qui jouait dans ma tête allait me faire exploser le crâne, je venais de m'écorcher le genou par terre, et - putain - ce connard sans pitié (excusez le langage, mais il se disait flic le merdeux !) nous tirait quand même dessus, alors qu'on avait rien demandé à personne (pour une fois) ! Alors bon, j'ai pas trop chercher à tergiverser hein. L'Amérique des compromis, ça serait pour un autre jour, sur le moment il fallait juste agir comme le bon vieux gangster que j'étais. Et hop, en chopant mon bon vieux flingue, j'ai tiré deux coups à mon tour en contractant mes muscles douloureux qui réclamaient vengence pour Walter. Voilà, en quelques secondes de non-réflexion, comment je m'étais mis toute la joyeuse troupe des fédéraux à dos. Mais bon, après tout, c'était pas la première fois qu'on faisait la fête ensemble.

J'ai pu croiser le petit regard supplicateur du policier pendant qu'il agonisait, mais mec, si on avait peur de la mort à c'te époque, il fallait pas faire ce putain de métier. C'était l'apogée de la loi du plus fort, et carrément pas celle du gouvernement ! Ils commençaient à me taper sur le système ces abrutis de flics qui venaient nous faire chier en prétextant qu'ils protégeaient une justice déjà corrompue au possible par le grand patron.

Et puis dans la seconde qui suivi, je me rappelle cette douleur subite qui m'a déchiré la poitrine. Tout le monde a commencé à s'affoler autour, ça tournait au mauvais règlement de compte. Mais j'étais un peu trop occupé pour m'en soucier. Je crois que la balle avait perforé un poumon, je suis tombé à genoux, le souffle coupé tandis que la douleur envahissait tout mon corps. D'un seul coup, mes pensées se sont affolées, j'ai d'abord pensé à ma petite fille à la maison, à Walter qui avait connu le même sort, à ce putain de bar que j'aurais définitivement du ouvrir plus tôt, à ce sacré patron qu'étais Al Capone et en faveur de qui j'allais donner ma vie, à John que j'allais laisser seul derrière moi aussi et enfin à ma soeur, ma très chère soeur qui me manquait tant. Je sentais mes poumons hurler pour une bouffée d'ogygène, le vent froid me mordillait le visage sans que j'y prête vraiment attention, mes bras pendaient le long de mon corps comme s'ils étaient morts avant moi, et cette saleté de migraine grimpait en intensité. Pour sûr, si par le plus grand des miracles j'avais du survivre à ça, j'aurais eu une sacrée bosse.

Et puis finalement, j'ai compris qui avait eu la méchanceté de me flinguer comme ça. Sur sa tronche de cake, on pouvait décrypter à la fois un sentiment de rage intense et de satisfaction ultime, un mélange plutôt étrange en soit mais aussi compréhensible puisqu'il s'agissait de Larry - ce fils de pute dont j'avais descendu le collègue et qui avait eu ma soeur pour se venger. Depuis c'était la guerre ouverte entre nous. Et ben voilà, aujourd'hui, j'avais fini par perdre. Et d'un ultime coup de feu, il mit un terme à toute cette souffrance qui comprimait la moindre de mes cellules en s'assurant la victoire.

Quand j'ai compris que j'allais avoir droit aux Enfers, avec le beau tableau du fleuve de l'oubli et tout le tintouim, je me suis dit que c'était pas si mal. Passer de tout cette violence à laquelle j'avais eu droit toute ma vie à un calme si absolu, c'était plutôt intriguant. Le petit tour de bateau était plutôt sympa, même si le mec encapuchonné était pas causant - du tout. Je me sentais un peu nostalgique, peut-être à cause du simple regret de ceux que j'avais laissé seuls derrière moi. Mais, après tout, l'enfer ça allait peut-être être un peu moins triste que le laissait présager les gentils puritains en ce qui concernait les gens de mon espèce, nous, les soit disant "méchants".



Et plus à propos

Il aime manger le chocolat en poudre sans lait + Il a toujours eu un problème avec l'autorité + Il a fait un an de prison en 1918 + Son meilleur ami est mort de la grippe espagnole pendant la première guerre mondiale + Il s'est fait tatouer un petit chat sur l'épaule gauche après avoir perdu un pari avec sa soeur + Il a toujours aimé les enfants + Il a adopté la fille de sa soeur lorsqu'elle est morte à ses 4 ans et la considérait comme la sienne + Il a adopté un petit chien qui le suivait partout sous les supplications de sa fille en 1924 + Il apprécie la musique et aimait écouter Louis Amstrong + Il adorait danser le Charleston avec sa soeur + Il juge souvent les gens au premier regard + Il déteste (et tyrannise) toute personne qui s'affiche comme faible + Il déteste encore plus ceux qui jouent les justiciers + Il en veut atrocement au flic qui les a tué, sa soeur et lui + De son vivant du moins, peu de gens aimaient son humour + La seule femme qu'il ait vraiment aimé l'a quitté car il n'a pas su en finir avec le crime organisé à temps pour elle + Il considère sa mort comme une parfaite injustice + Son arme favorite était un Smith & Wesson.

Et moi dans tout ça
PRENOM : Manon ✝️ PSEUDO : Blabliblouh ✝️ ÂGE : 20 ans ✝️ SCENARIO OU INVENTE : Inventé ✝️ COMMENT AS TU TROUVE LE FORUM : Balthazar a joué le rôle du prophète coeur ✝️ UN PETIT MOT : derek, krkr et evil suffiront. face




Dernière édition par Alexander G. Blundell le Ven 25 Avr - 12:42, édité 7 fois
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Bloody Mary
Alexander G. Blundell
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« Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell Empty
MessageSujet: Re: « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell   « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell EmptyVen 25 Avr - 9:21


Mon histoire
« La route des enfers est facile à suivre, on y va les yeux fermés. » - Bion de Boristhène
Faire le mal, c'est une histoire de famille chez les Blundell. Au départ, on était juste une petite famille de nouveaux américains comme tant d'autres à cette époque. Je suis né le 22 juillet 1895 dans un petit quartier au Sud de Chicago. J'avais une grande soeur, Amy, de un an mon aînée. Elle adorait jouer avec moi, surtout pour me faire des couettes, l'ingrate. J'ai mis un certain temps pour réussir à débusquer et à détruire toutes ces saletés de photos qu'elle aimait bien me mettre sous le nez, juste pour se moquer de moi, pauvre créature innocente que j'étais.

Après la mort de notre mère en 1907 et la forte absence de notre père qui bossait dur dans les chemins de fer, ma soeur et moi ont a grandi sous le regard attentif de notre cousin, Tony, de 7 ans notre aîné. C'est lui qui a fait de nous ce que nous sommes devenus plus tard. Il flirtait déjà pas mal avec un sacré gang, la Main Noire, quand il nous a pris sous son aile, et c'est lui qui nous a appris toutes les ficelles du métier, avec toute la patience et la pédagogie nécessaire. C'était vachement plus facile et plus intéressant que d'aller bosser dans ces usines textiles de malheur au rythme infernal pour des pauvres gosses comme nous.

Alors autant vous dire tout de suite qu'on est largement passé à côté de la vision manichéenne des abrutis puritains qui peuplaient alors l'Amérique, ce beau pays. Le bien, le mal, la ségrégation même, on s'en foutait royal. Ce qui importait, c'était le business. En quelque sorte, on ne faisait qu'appliquer le concept du capitalisme que prônait le gouvernement du moment après tout ! Amy et moi, on était inséparables, Tony disait même qu'on était capable de discuter sans parler, il suffisait d'un regard à l'autre pour se comprendre. Et puis il y en avait toujours un pour entraîner l'autre dans les conneries à pas faire. De fait, en grandissant on est devenu un duo de choc dans le milieu. C'était toujours violent, dangereux et plutôt féroce comme monde pour grandir, mais tant qu'on était ensemble, on savait qu'on était invincibles. Et puis peu à peu on a fait nos preuves, on s'est intégré.. C'est devenu une seconde famille pour nous, on se donnait tous corps et âme pour la faire prospérer tout en veillant les uns sur les autres.

Et puis en 1916, il y a eu ce mariage. Magnifique. Ma belle petite Amy était devenue une femme accomplie et heureuse, elle avait trouvé un mec bien pour s'occuper d'elle, c'était la belle vie. Et puis c'est en 1918 que ça s'est gâté. Par chance, Amy était enceinte alors elle restait loin de tout ça pendant un moment, mais il y a eu un bracage qui a mal tourné. Ces connards de fédéraux nous sont tombés dessus au mauvais moment, alors il a fallu se faire un passage, qu'est ce que vous voulez. Je ne vous raconte pas le nombre de fois où j'ai mentalement refais ce jour qui a changé ma vie pendant toute ma mortelle éternité, et même de mon vivant.

Tout ça c'est parce que j'ai tiré sur le mauvais gars, devant le mauvais gars. Sur le coup, j'ai abattu le collègue de ce flic, Larry. J'ai jamais su si ils étaient frères ou un truc du genre, mais laissez moi vous dire qu'il n'a jamais oublié ce jour lui non plus. Il a gravé ma tronche dans sa mémoire, et il s'est mit un petit réveil pour me faire payer un jour. Sérieux, si j'avais du me prendre une balle plutôt que de tirer sur ce gars, j'aurais du accepter volontiers et en remerçiant la destinée... Quoi qu'il en soit, je l'ai fait, point final. On s'est fait choppé au passage, mais les flics ont jamais réussi à me mettre le meurtre sur le dos (sans doute un petit coup de pouce financier de Tony au passage...). J'ai fais un an de prison, je m'en tirais pas si mal pour tout ce que j'avais fais.

Surtout que, à ma sortie, je vous raconte pas le bonheur. Ma soeur avait mis au monde une adorable petite fille, Lily, qui lui ressemblait. Les deux années qui ont suivi ont probablement été les plus belles de ma vie. C'était l'essor du jazz, du charleston, les années 20 et toute l'euphorie qui allait avec. C'était aussi la Prohibition et la floraison du trafic d'alcool avec Al Capone. Autant vous dire que le business était au top niveau. Nan franchement, c'était vraiment que du bonheur. Et puis j'ai rencontré mon petit paradis à moi. Elle s'appelait Mary. Je l'ai rencontré lors d'une soirée organisée par je ne sais même plus qui. Je vais pas vous mentir, tous mes souvenirs sont braqués sur elle. C'était un ange venu du ciel, rien que pour moi. Elle avait la passion du diable et la douceur d'Eve elle-même dans le regard. Ouais bon, j'arrête de faire mon amoureux transis, laissez moi vous racontez la suite avant de vous enthousiasmer comme ça. On a vécu un petit moment ensemble. Elle n'avait rien à voir avec le monde du crime organisé, alors j'essayais de la tenir un maximum éloigné de tout ça, comme si ça risquait de souiller toute la pureté qu'elle m'inspirait.

Et puis il y a eu l'année fatale. 1921. Mary arrêtait pas de répéter à Amy qu'elle ne devrait pas jouer avec le feu à continuer un boulot aussi dangereux que le notre avec une (adorable) gamine de 4 ans dans les bras. Et punaise, c'est pas comme si elle nous avait pas prévenu, à s'entêter dans des envolées lyriques sur le rôle d'une mère et le danger omniprésent qu'on imposait à la petite. Mais on avait grandit là-dedans, c'était nous, sans notre dose de danger et de violence, on n'avait plus l'impression de vivre... Et puis on était un peu débiles aussi, peut-être. Quoi qu'il en soit, le fameux flic dont je vous ai parlé tout à l'heure, Larry, ils nous a remis la main dessus. Le pauvre gars, je crois bien qu'il avait fait face à la désillusion totale. La justice avait été totalement corrompue, et le meurtre de son pote/frère, je sais toujours pas, demeurait impuni. Or on sait tous ce que ça donne un bon flic en colère : un pauvre justicier merdeux qui fait justice soit même, et souvent dans l'injustice la plus profonde, chemin obligatoire de la vengence. On était 4 en tout. Mais ces petits malins de flics, ils nous avaient pas attrapés pour un simple contrôle de routine, ça non. Ils nous ont embarqué, ils nous ont enfermé bien loin des yeux de la justice salvatrice de l'Amérique, ce beau pays, et ils nous ont cuisiné pour qu'on balance sur tout ce qu'on savait. Evidemment, on est resté muets comme des tombes déjà scellées, et ça les a énervé. Surtout Larry, ce gros con. Lui, il avait pas oublié qui j'étais et comment je lui avais échappé, et quand il a compris que c'était en touchant à ma soeur qu'il allait m'énerver, j'ai bien cru que j'allais lui arracher les yeux, les ongles et la langue pour faire une petite salade et le voir avaler le tout en s'étouffant jusqu'à ce que mort lente et douloureuse s'ensuive. Heureusement, et c'est un mot bien fort pour moi, le cinquième gars qui était avec nous juste avant qu'on se fasse chopper avait pu avertir le monde qu'il fallait, et ils sont venus nous tirer de là. Mais cet enculé de Larry, il a eu la malfaisance de prendre le temps de tirer sur ma soeur, la chose la plus précieuse que j'avais sur Terre, là, juste devant moi, en se tirant en vitesse, juste comme je l'avais fais avec son collègue quelques années plus tôt. Je sais pas si il s'est senti mieux, au moins sur le moment, mais le jour où ce connard s'est sali les mains comme ça, il a détruit la dernière partie de moi qui voulait encore faire le bien pour l'Amérique, ce beau pays.

La mort d'Amy a dévasté son mari, qui est tombé dans la dépression et qui s'est suicidé seulement 2 mois après en laissant sa pauvre fille orpheline derrière lui. Alors j'avais beau n'avoir qu'une envie, soit voir l'Amérique, ses valeurs et ses institutions cramer à mes pieds, je ne pouvais décemment pas abandonner ce petit bout de chou de 4 ans au hasard de l'orphelinat. Alors je l'ai élevé moi-même. Au départ, Mary a été le pilier salvateur de la survie de notre famille. Elle était toujours là pour moi, pour le p'tit bout, elle s'occupait de tout, réglait tous les problèmes... A ses côtés, je retrouvais presque une certaine sérénité apaisante. Mais ce petit moment poétique de reconstruction n'a pas duré. La rage finissait toujours par m'étouffer à nouveau, et l'appel de la vengence ne se taisait jamais bien longtemps. Jusqu'aux 9 ans du petit trésor, Mary a fait une mère parfaite, elle lui a donné tout l'amour, l'éducation, et le blabla dont Lily avait besoin. Mais forcée de constater que je ne m'arrêterais jamais d'emmerder le monde autant que je le pouvais, en souvenir d'Amy, Mary a fini par s'en aller. Au départ, elle m'avait fait jurer de couper les ponts avec tout ça. Et j'ai bien failli me ranger. On avait tout prévu, j'allais me contenter de gérer un bar en restant le plus pacifique possible et en montrant le bon exemple de l'honnête citoyen à Lily. Mais, soyons justement honnête une seconde, ça n'était pas moi. L'amour ça change la vie, c'est vrai, mais j'aimais aussi profondément Amy. Sa perte avait laissé comme un vide en moi, que Lily me rappelait constamment et que seule la satisfaction de ma rage arrivait à combler. Et forcément, j'ai fini par replonger. Je sais, je sais, vous allez tous me dire que c'était pas protéger ma famille que de réagir comme ça, et je l'entends bien...

Mais Larry avait déclaré la guerre ouverte en tirant sur ma soeur. Parce que cette fois là, ça avait été délibéré, il l'avait fait parce qu'il l'avait voulu, parce qu'il avait été suffisamment mauvais pour abattre un innocent qui n'avait rien à voir avec cette histoire (du moins..). Alors autant les pauvres gars qui font leur boulot de policiers sont chiants mais ont le mérite d'essayer, autant lui, il méritait juste de creuver la gueule ouverte en ayant supplié pour qu'on lui colle une balle avant.

Alors pendant toutes ces années, j'ai mis toutes mes forces à faire chier la justice, et Larry au passage. Laissez moi vous dire que plusieurs fois, on a vu la mort de près tous les deux, à essayer de régler nos comptes n'importe quand n'importe comment. C'était la haine à l'état pure entre nous. Et d'un autre côté, je voyais mon petit ange grandir. Je faisais tout pour la protéger de toute cette violence. Il y avait Franck, mon meilleur ami, qui était constamment là pour veiller sur elle. C'est vrai que ça me foutait une trouille monstre que Larry ou un connard tout bêtement décide de s'en prendre à elle aussi. Du coup, j'ai bien été obligé de lui apprendre deux-trois trucs, pour qu'elle sache se défendre, mais j'ai toujours insisté pour qu'elle fasse bonne figure, loin de ces histoires sordides de gangsters et de violence aïgue, et qu'elle poursuive le chemin de l'éducation que lui avait donné Mary.

Et on s'en sortait plutôt bien ensemble. Mary refusait de me parler mais je savais bien qu'elle continuait à voir Lily quand je n'étais pas là. La gamine me donnait des nouvelles et parfois, dans ses bons jours je suppose, Mary voyait assez de bonté en moi pour me laisser au moins une lettre, avec toujours cette alléchante supplication de laisser toute cette histoire sanglante derrière moi. Et putin de merde si vous saviez comme je peux m'en vouloir encore tant d'années après. J'étais si près de lui céder, si près de mettre Larry et toutes ces conneries de côté, que je m'en veux encore d'être mort ce jour là.

D'un autre côté, on ne sera pas surpris que je n'ai pas été le seul à ne pas avoir lâché l'affaire, puisque c'est cet enfoiré qui a eu le plaisir ultime de finalement me flinguer. J'enrage encore quand j'y repense, à ces salauds du gang de Bugs Moran qui nous rentrent dedans pour nous descendre sans raison. (Sans doute histoire de régler leurs comptes avec le massacre de la Saint-Valentin, mais on avait rien à voir avec ça nous roh !) Et puis j'enrage surtout quand je repense à ces pourris de flics qui nous ont aligné comme pour un contrôle parfaitement normal, et puis qui ont descendu ce pauvre Walter qui avait rien vu venir. J'aurais au moins pu flinguer le salaud qui avait fait ça avant de constater que ce pourri de Larry (c'est pas pour rien que ça rime, hé) était là. Il a peut-être eu de la chance que j'étais à moitié dans les vaps après l'accident ce jour là. J'aurais peut-être vu le coup venir si j'avais compris qu'il était là. C'était probable, et même certain, ça se serait passé autrement. Mais bon, le truc c'est qu'on referait le monde avec des "si". Mon seul regret ce sera probablement de ne pas avoir eu le temps d'emporter cet enfoiré avec moi aux Enfers. Et encore... L'endroit n'aurait probablement pas été assez grand pour nous deux. Alors voilà, j'étais mort parce que j'avais tué un flic, certes, mais un pourri de flic qui avait tué un pauvre citoyen américain qui, lui, n'avait rien demandé à personne ce jour là. J'espère que qu'il aura eu une vie bien merdique après ça, ce salaud... On dit que les blessures guérissent avec le temps, que la vengence se calme pour faire place au pardon, ect ect... Alors bon, j'ai toute l'éternité pour essayer, mais de toute façon, tout ça c'est que du baratin charmeur. A la moindre pensée pour cet instant, j'ai encore la haine, comme si c'était hier.



Dernière édition par Alexander G. Blundell le Dim 27 Avr - 14:50, édité 4 fois
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Royal Romance
Sacha M. Beauregard
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MessageSujet: Re: « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell   « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell EmptyVen 25 Avr - 9:44

GRAOUH ! *-*

Bienvenue parmi nous avec ce beau Joe ! Je te souhaite bon courage pour la fin de ta fiche !
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Black Hole
Bastian W. Keegan
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MessageSujet: Re: « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell   « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell EmptyVen 25 Avr - 10:15

Bienvenuuuue red feu ass ahhh pink 
si tu as des questions, n'hésites pas  bril 
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Bloody Mary
Alexander G. Blundell
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MessageSujet: Re: « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell   « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell EmptyVen 25 Avr - 12:48

Ahah ! Merci les choupinous ! red

Pas de questions pour le moment, c'est gentil ! bril 

J'écrirais l'histoire demain parce que là je meurs (sans vilain jeu de mot face) de fatigue ! bebe
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Blue Lagoon
E. Balthazar Avigdor
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MessageSujet: Re: « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell   « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell EmptyVen 25 Avr - 23:57

Oui! Vénère ton prophète! :D

Vilaine vas, tes révisions. ;)
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Blue Lagoon
Samaël de Frénilly
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MessageSujet: Re: « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell   « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell EmptySam 26 Avr - 0:23

On dit merciiii Balthyyyy face
En tout cas, bienvenue avec ce perso qui semble roxxer du poney déjà red
Hâte de voir ce que tu vas en faiiiire bril
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Bloody Mary
Nymphéa B. Rhodes
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MessageSujet: Re: « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell   « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell EmptySam 26 Avr - 1:47

Bienvenue parmi nous  bling 
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Bloody Mary
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MessageSujet: Re: « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell   « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell EmptyDim 27 Avr - 8:02

Ahah ! Merci à vous ! coeur 

Selon ma bonne conscience, mon prophète il mérite la mort Balthy. face Ma validation sera ton pire cauchemarfeu 
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Black Hole
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MessageSujet: Re: « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell   « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell EmptyLun 28 Avr - 0:26


Je voudrai bien voir son tatouage red
Bref ton personnage promet, tu as une belle plume, je ne peux donc que te valider  yes 


Il est des nooootres  


FELICITATIOOOON  youpi  Tu es validé(e) dans la magnifique communauté de UWA. Tu peux dès lors aller poster dans le flood, dans les jeux, dans les fiches des liens des autres, faire des Rps, et tout ce qui va avec, car t'es un trop cool de la mort.  Si tu te sens sans amis (prends un curly), tu peux aller faire ta fiche de liens. Nous t'invitons même à offrir un toit à ton personnage, si c'est pas la classe. Finalement, tu peux aussi te créer plusieurs scénarios pour faire vivre ton personnage! J'pense que c'est tout. Ah si, HAVE FUN, c'est le plus important mon petit  coeur

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Bloody Mary
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MessageSujet: Re: « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell   « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. » Ovide ✧ Alexander G. Blundell EmptyLun 28 Avr - 2:26

Chouette ! Merciii ! redred

Pour le tatouage, jamais d'la vie ! feu J'vais mettre trois tonnes de sparadra dessus pour que personne le voit jamais d'la vie, d'la mort et de toute l'éternité toute entière ! ahhh
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