Raconter ma vie ? Honnêtement, il n’y a rien d’intéressant à en dire … Une fois que je vous l’aurais raconté, vous auriez préféré ne pas l’entendre. Vous aurez perdue quelques précieuses minutes de votre vie pour rien … C’est drôle de parler de vie, lorsqu’on est mort depuis plusieurs décennies.
Je suis née le 13 décembre 1966 à Victoria en Australie, je suis le fruit d’un adultère de ma mère qui a eu l’excellente idée de le révélé à son mari. Du jour de ma naissance, jusqu’à mes treize ans, il m’a traité comme une moins que rien. Il me frappait sans aucune raison, combien de bleus et d’hématomes j’avais eu par jour, combien de membres et de côtes il m’avait cassé. Trouvant toujours d’excellentes excuses les fois où il me conduisait à l’hôpital. Chaque jour j’étais rabaissée plus bas que terre, j’étais insultée de tous les noms. Je payais pour une erreur de ma mère et celle-ci ne disait pas un mot, ne réagissait pas d’un pouce le laissant agir.
Un soir alors que j’avais treize ans, mon beau-père décida d’aller beaucoup trop loin. Il tenta de me violé et ce jour-là sans réfléchir j’avais réussi à m’emparer d’un couteau que je lui enfonçai à plusieurs reprises dans le corps. J’étais pleine de sang et j’étais resté immobile assise sur le sol face au corps inerte de mon beau-père. Ma mère rentra de son travail et découvrait la macabre scène, elle avait été anéanti par la mort de son mari ne me portant pas la moindre attention comme si je n’existais pas à ses yeux comme toutes ses nombreuses années. Aucune charge n’avait été retenue contre moi compte tenu à mon jeune âge et étant donné que ce n’était que de la légitime défense. J’avais donc été rendue à ma mère, mais j’avais décidé de quitté la maison. Je ne pouvais pas rester avec cette femme qui m’a traité encore plus mal qu’un animal pendant treize ans.
A seulement treize ans, j’avais donc commençait à errer dans les rues jusqu’à trouver une place dans une boite de strip-tease en mentant sur mon âge. Par chance, j’avais l’air plus mure que ce que disait ma carte d’identité. J’ai exercé ce métier jusqu’à mes vingt ans. Mais c’est à partir de dix-sept ans que je suis rentrée dans le monde des tueurs à gages par hasard grâce à un homme qui me prit en quelques sortes sous son aile m’apprenant toute les ficelles du métier. Lui me considérait comme sa fille. Suite à une histoire d’une nuit à l’âge de dix-neuf ans, je donnais naissance à une petite fille que je nommais Scarlett. Mais je ne pouvais pas être mère, ma situation ne me le permet pas et je ne pourrais surement pas la protéger. C’est pour cela que je l’avais confié un orphelinat espérant qu’elle est une belle vie dans une famille aimante. Je ne connaissais pas l’identité de son père.
C’est à ce moment-là que j’ai arrêté mon boulot de strip-tease et que je suis devenue tueuse à gage à pleins temps. Souvent j’ai voulu arrêté, mais lorsqu’on rentre dans ce monde, on ne pouvait pas en sortir. On menaçait, ma fille si je décidais d’arrêter donc je continuais en attendant la fin et oui ma vie n’avait aucun sens.
Deux ans avant ma mort je suis tombée amoureuses d’un de mes collègues, le même homme que j’ai tué et qui m’a tué. Mine de rien, on avait passé deux belles années ensembles. C’était censé être une relation sans sentiment purement sexuelle, mais ni l’un ni l’autre n’avait respecté cela. Il n’y avait pas de douter on s’aimait.