Samaël de Frénilly Messages : 200 Date de mort : 22/03/2014
| Sujet: the last one on heart (samaël) Sam 22 Mar - 3:05 | |
| Samaël de Frénilly one day i'll be a king
Quelques informations NOM : de Frénilly, le jeune homme vient d'une famille encré dans la noblesse française depuis des générations. Encore aujourd'hui, ce nom est connu à travers le pays. PRENOM(s) : Samaël, il a hérité du prénom de son défunt grand-père. Il l'a porté plein de fierté pour perpétuer la mémoire de cet homme ayant réussi là où tout le monde avait échoué. ÂGE : Samaël est mort à vingt cinq ans. DATE DE MORT : 1er janvier 1876 ORIGINE : Française ORIENTATION : hétérosexuel GROUPE : Blue Lagoon AVATAR : Max Irons
Causes de ma mort Samaël de Frénilly. Jeune homme talentueux et plein de ressource qui a passé sa vie entière à la cour de France. Il avait tout pour être heureux. A boire, à manger, des femmes, de l'or. Mais souvent on dit que ce n'est pas assez. Que ce n'est pas ça qui fera le vrai bonheur. Et pour Samaël, rien n'est plus vrai. Il n'a jamais réellement apprécié la vie qu'il menait. Il était pourtant l'hériter exemplaire des de Frénilly. Beau, intelligent, cultivé. Il était promis à un futur digne de ce nom. Les femmes de la cour de France fondaient sous son regard bleu perçant. Mais il n'avait d'yeux pour aucune. A cette époque, les hommes étaient tout. Il n'y avait rien de plus puissant qu'un homme. Même un cheval l'était plus qu'une femme. Et Samaël s'est toujours senti en dehors des sentiers battus. Il ne parvenait pas à rire des blagues de la cour. Il n'appréciait pas les bals et combat à cheval. Lui, il aimait lire. Peindre. Mais il savait très bien qu'il n'aurait pas le droit de devenir celui qu'il aurait voulu être. C'est pour cela que le premier de l'an 1876, le jeune homme sauta de la plus haute tour de la cour. Se donner la mort était pour lui, la seule chose qui parviendrait à enterrer ses souffrances à jamais. Mais il n'aurait pas pu imaginer qu'un autre monde l'attendait. Jamais.
Et plus à propos
| Samaël est aux enfers depuis 138 ans. Il a toujours eu beaucoup de mal à se séparer de ses habitudes, c'est pour cela qu'encore aujourd'hui il vit avec des habits de son époque. C'est un jeune homme poli, respectueux mais très tête en l'air. Il n'a pas du tout souffert dans sa mort, ayant pris de l'alcool avant de sauter. Quel ne fut pas son étonnement en réalisant qu'une seconde vie s'offrait à lui. Arriver aux enfers, ce fut un réel choc. Néanmoins, il se plait encore assez bien. Samaël passe le plus clair de son temps dans le pré d'asphodèle. Il est totalement obsédé par Cerbère, et ne veut qu'une chose, l'étudier, l'observer, comprendre ce phénomène à trois têtes. De par son attitude assez en dehors de la norme, Sam a toujours eu beaucoup de succès auprès des filles, sans jamais vraiment leur accorder son attention. Il a souvent une brindille en bouche qu'il mastique. Les trois boutons de sa chemise du dessus ne sont jamais fermé. Il est très rêveur. |
Et moi dans tout ça PRENOM : Romane PSEUDO : Suika ÂGE : dix neuf ans et toutes mes jolies dents SCENARIO OU INVENTE : inventé de mon petit coeur de beurre COMMENT AS TU TROUVE LE FORUM : Au détour d'une ruelle noire, j'ai trébuché dessus. Non je ris 'fin bon, vous avez compris quoi! UN PETIT MOT : Love uuuuu
Dernière édition par Samaël de Frénilly le Mer 2 Avr - 4:10, édité 6 fois |
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Samaël de Frénilly Messages : 200 Date de mort : 22/03/2014
| Sujet: Re: the last one on heart (samaël) Sam 22 Mar - 3:05 | |
| It was wonderfull but the life goes on and on
Il était une fois... Non. Ce n'est pas le genre d'histoire à commencer par ça. Ce n'est pas le genre d'histoire d'amour et d'eau fraiche, happy ending au final. Loin de là. Je ne peux définitivement pas commencer mes mémoires par ce début de phrase. C'est cliché comme ils disent aujourd'hui. Et ce n'est pas moi. Mais moi, qui suis-je ? Samaël Frédéric de Frénilly-Bastignac pour vous servir. Le nombre de fois que j'ai du répéter cette phrase. Je m'en souviens encore comme si c'était hier. Sam pour les intimes. Grand héritier des de Frénilly, à la tête d'un futur empire de grands constructeur de pont. Mon titre par excellence. Titre qui au final ne m'a jamais servi mais qui surtout ne m'a jamais donné envie de le crier sur tous les toits. Je ne sais pas trop quoi écrire au final. Cette page est presque encore vierge de mots, et ma plume glisse sous mes doigts sans rien écrire de concret. De véridique. Il n'y a pas grand chose à dire sur moi. Ou alors pas de vraiment intéressant. Dire qu'avant, un simple bout de papier glacé sous mes doigts gelés donnait une forme de vie au delà de toute espérance.. J'étais écrivain à mes heures perdues. Et surtout, cachées. De la plus haute tour. Ma plume volait. Mes pages se noircissaient. Je restais des heures, des jours, des semaines enfermé. Sans jamais connaître les plaisirs des jeunes hommes de mon époque. Mille fois ma tendre mère me proposa maintes et maintes jeunes femmes à marier, toutes plus belles les unes que les autres. Mais rien d'autres que mes cahiers ne pouvaient me sortir de cette torpeur qui était mienne.
Mon père, le grand de Frénilly ne le voyait malheureusement pas de cette façon. Vaincre tous les adversaires, devenir numéro un dans la longue liste d'artisans. Il ne voyait que ça. La richesse. Mais nous l'étions déjà. Tellement. Ma mère était la digne cousine de la reine de France, habitant ses quartiers, jacassant ensemble autour des fontaines faites en diamant. Et moi, seul. Cette attitude rendait fou mon père. Et ma passion des mots qui s'expriment ne lui plaisait pas. Comme tout géniteur de ce nom, il décida pour moi de ma destiné, mon chemin. Je n'avais rien à dire. Plus tard, ce serait à mon tour de dicter la vie de mes enfants, de les détruire dans l'oeuf. Mais je ne pouvais l'accepter. Plutôt mourir que d'endurer pareilles souffrances. Et c'est ce que je fis. Je sautais.
Jamais, jamais au grand jamais je n'aurais pu ne fut-ce qu'imaginer qu'une vie après la mort me tendrait les bras. Et depuis près de deux siècles je vis ici. Mon nouveau chez moi. Je peux enfin être celui dont j'ai toujours rêvé. Celui qui ne devrait pas se cacher pour vivre. Même si il faut l'avouer, la mort n'est pas aussi gai qu'on pourrait le croire. Je n'ai plus jamais vu le soleil. On se croirait dans un rêve éveillé. Mais c'est aussi là que je l'ai rencontré. Ma plume ne court plus. Mon coeur m'a fait défaut, ma tête est ailleurs. Parfois, j'hésite à boire l'eau du Styx. Tout oublier. Réellement tout recommencer. Mais non. Car ça serait trop facile. De tout oublier. Chagrin, tristesse, colère mais aussi souvenirs et joie d'être né au final. Non ? Si. Alors je... me meurs. On ne peut plus dire que l'on vit. On déambule dans les profondeurs des enfers. Voilà.
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